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Le Général MARTINEZ, toujours en tournée...

Les 09 et 10 juillet 2021, le Général MARTINEZ était dans le Lyonnais. Il a rencontré la presse régionale et une quarantaine de membres de ses comités de soutiens locaux, L'occasion de présenter son projet présidentiel...


Le prochain déplacement en province est prévu le 23 juillet en Bourgogne

 

Entretien avec le journal l'Est Républicain...

Le général de brigade aérienne Antoine Martinez, à la retraite, l’un des signataires de la lettre ouverte des militaires au gouvernement au mois d’avril, a rencontré dernièrement ses soutiens régionaux à Ornans pour sa campagne aux prochaines élections présidentielles en 2022. Il revient sur une tribune pour laquelle il risque des sanctions de la part du ministère de la Défense.


Si on vous la présentait à nouveau, la signeriez-vous ?


Sans aucun doute. Ce n’est pas une tribune, mais un courrier adressé à nos dirigeants et parlementaires pour qu’ils reprennent en main la sécurité du pays, menacée de délitement. Le constat qui y est fait correspond en tout point à ce que je pense. Nous avons poussé un cri d’alarme pour qu’une situation de violences menaçant de prendre le dessus soit résolue par nos gouvernants.


N’aviez-vous pas un devoir de réserve à respecter ?


Je ne le pense pas. Cette notion de devoir de réserve est très floue, surtout pour quelqu’un comme moi, à la retraite et non rappelable. Nous n’avons, à aucun moment, révélé des secrets d’État. Nous ne trahissons personne. Les militaires d’active n’ont pas le droit de se syndiquer ou d’exprimer d’opinions politiques, soit. Mais une fois libérés de leurs obligations, ils redeviennent des citoyens comme les autres, libres de parler. J’estime être dans ce cas de figure.


Que risquez-vous ?


Mon devoir, ayant servi la Nation, est de lancer l’alerte sur le péril qui guette notre pays. Florence Parly, la ministre des Armées, me sanctionnera sans doute et me mettra à la retraite d’office, comme les autres généraux qui ont signé la lettre. Mais elle est juge et partie et ne respecte pas les droits de l’Homme dans ce cadre. Les militaires qui composeront le Conseil de discipline, soumis à ses ordres, seront en quelque sorte pris en otage.



Propos recueillis par Paul Henri PIOTROWSKI pour l'Est Républicain



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