« Je suis le fruit d'une forme de brutalité de l'histoire, d'une effraction ». Cette déclaration, osée mais éclairante sur les circonstances de son arrivée au sommet de l'Etat, prononcée dans la foulée de son élection par le président de la République lui-même, permet, avec un recul de près de cinq années marquées en particulier par sa gestion désastreuse de cette crise sanitaire qu'il instrumentalise à outrance, de mieux comprendre sa personnalité et la conception qu'il se fait du pouvoir. Loin d'être innocents et fortuits, ces propos tenus par un personnage convaincu d'avoir été investi d'une mission divine, par l'arrogance, le mépris, la provocation, la brutalité même qu'ils dégagent montrent au contraire qu'ils ont été mûrement réfléchis pour assouvir et signifier sa soif frénétique de puissance et indiquer son chemin duquel nul ne saurait s'écarter. Son arrivée théâtralisée vers la pyramide du Louvre, le soir de son élection, en est le symbole et l'exemple le plus emblématique, le plus narcissique et le plus machiavélique qui soit.
A trois mois du terme de ce quinquennat marqué par l'aggravation de la situation de la France dans plusieurs domaines, masquée cependant depuis deux ans par une crise sanitaire qu'il entretient politiquement à dessein pour échapper à son bilan désastreux, il faut bien admettre que le président de la République se radicalise et se comporte en autocrate, ce qui le conduit à s'affranchir des règles les plus élémentaires qui régissent l'état de droit. Alors que le roi est nu, il ne semble pas vouloir prendre la mesure de son échec et du délitement général de notre pays ni de la souffrance dans laquelle est dorénavant plongé le peuple qu'il n'aime manifestement pas. Impuissant à maîtriser et à peser sur les événements depuis le début de l'année 2019 avec la situation insurrectionnelle provoquée par les Gilets jaunes qui a définitivement plombé son quinquennat, mais obstiné dans sa conviction que c'est lui le chef, il est aujourd'hui réduit à diviser et à monter de façon inique les Français les uns contre les autres. Comble de l'ignominie, pour échapper à ses responsabilités, il a instauré le principe du bouc-émissaire et tenu des propos orduriers, insultants et outrageants à l'égard de la partie des Français non vaccinés à qui il veut faire porter le poids d'une gestion calamiteuse et inefficace de la crise sanitaire. C'est d'ailleurs d'un véritable appel à la haine auquel nous avons assisté et qu'il faut dénoncer fermement alors que le rôle du Chef de l'Etat est de rassembler la nation et non pas de la diviser, notamment face à l'épreuve. Un tel comportement n'est pas digne d'un président de la République censé être le père de la nation. L'insulte et la vindicte en guise d'arguments devenues la règle témoignent, en fait, d'une fuite en avant et d'une radicalisation du président qui ne peut qu'exaspérer les Français et provoquer in fine leur colère, au point qu'un analyste politique incontesté a récemment reconnu que « le président est un homme seul qui devient une partie du problème politique français et non plus un élément de la solution » !
Tout est dit, en effet, de l'échec de son quinquennat consacré par deux ans de gestion désastreuse de la crise du Covid 19 marquée par les mensonges, les contradictions, les incohérences, le refus d'appliquer les mesures prévues par les experts dans la planification des actions à engager par l'Etat dans le cas d'une pandémie, l'interdiction faite aux médecins de traiter, l'adoption d'une stratégie basée sur le tout vaccin qui n'existait pas en ignorant et en empêchant toute autre thérapie, le sort criminel réservé à nos anciens dans les EHPADs avec le Rivotril, l'état critique de l'hôpital aggravé par la suppression de 5700 lits supplémentaires en 2020 ! Par ailleurs, en l'absence de réaction forte des Français, il faut reconnaître que les mesures de nature liberticide appliquées successivement depuis le début de la crise, sous couvert de l'état d'urgence sanitaire, ont convaincu le président qu'il pouvait aller toujours plus loin. C'est ainsi que du pass sanitaire non prévu initialement, puis instauré mais qui devait être levé le 16 novembre dernier, le gouvernement – l'objectif étant de pourrir la vie des non vaccinés – s'est engagé sur la mise en place d'un pass vaccinal encore plus liberticide puisqu'un non vacciné testé négatif verra sa liberté de se déplacer sur le territoire national, en train ou en avion, entravée contrairement à un vacciné dont on ne connaît pas l'état de santé. Le pays bascule dans un système tyrannique et ségrégationniste ! Mais la roue tourne et certains, ministres et parlementaires, auront bientôt des comptes à rendre devant les tribunaux pour avoir voulu instaurer une obligation vaccinale déguisée qu'ils savent illégale. En effet, sur le plan du droit qu'ils bafouent sciemment, ces injections géniques sont des produits expérimentaux en phase 3, donc non encore validés (ils le seront fin 2022 et 2023). Dans ce cas leur utilisation nécessite le consentement libre du patient. L'état de droit ne permet pas de rendre ces produits obligatoires directement (c'est la raison pour laquelle ils ne le font pas) ou indirectement (ce qu'ils font par le biais d'un pass vaccinal, obligation vaccinale déguisée de l'aveu même du ministre de la Santé). En s'affranchissant des prescriptions qu'imposent notamment le code civil, le code de la santé et le code de Nuremberg, ils se rendent coupables de transgression de principes et de lois établis. Par ailleurs, ils devront s'expliquer sur le fait d'avoir interdit aux médecins de soigner au moment de l'apparition des premiers symptômes, décision totalement cynique et criminelle à l'origine de milliers de morts, conséquence de la mise en danger volontaire de la vie d'autrui par privation de soins.
Alors que l'élection présidentielle devrait se dérouler dans trois mois, la stratégie du président de la République consiste à empêcher le débat sur son bilan et sur les vraies menaces pour les années à venir. Les Français doivent savoir qu'il compte bien instrumentaliser cette crise sanitaire jusqu'au bout en décidant – l'entretien du ministre de l'Intérieur avec le président du Conseil constitutionnel est un indice sérieux – de nouvelles mesures sournoises pour maintenir la pression et faciliter sa réélection. En 2017, les Français avaient été les témoins d'un hold-up démocratique brutal et avaient déjà été privés du débat politique. Ce sont les mêmes comploteurs qui veulent à nouveau confisquer le débat démocratique grâce à une crise sanitaire entretenue.
L'heure est grave, car si les Français devaient à nouveau être privés d'un vrai débat démocratique, du fait de basses manœuvres déshonorantes, la France et la nation en seraient gravement et irrémédiablement affectées. Il est donc nécessaire que nous aboutissions rapidement à une union de cette droite dite nationale ou patriote, morcelée alors que majoritaire sur le plan des idées et des valeurs défendues et des objectifs visés. Encore faudrait-il ne pas se tromper d'adversaire. Il faudrait pour cela que leurs représentants cessent d'échanger des amabilités qui ne peuvent que les desservir et faciliter en fin de compte la victoire de la macronie. C'est pourquoi, étant moi-même candidat, j'appelle humblement mais solennellement Marine Le Pen, Eric Zemmour et Nicolas Dupont-Aignan à mettre les egos de côté pour prendre conscience de l'enjeu de taille de cette élection présidentielle de 2022 et à accepter de former une Alliance Sacrée apte à créer la dynamique de la victoire, car c'est de la survie de la nation – ou de sa disparition – qu'il s'agit aujourd'hui et non pas du sort de tel ou tel candidat, secondaire au regard de la cause défendue. Pour ma part, je suis prêt à contribuer et à participer à la mise en place de cette alliance, voire à m'effacer le moment venu pour y servir celui ou celle le mieux placé qui serait désigné à une date décidée en commun. La constitution d'une telle alliance, avec l'élaboration, à partir de nos programmes respectifs qui ne s'opposent pas, d'un programme commun possible serait un signal fort pour les Français réclamant une victoire de cette droite nationale et patriote unie que de nombreux abstentionnistes pourraient rejoindre. J'en appelle à la raison et au sens du devoir de chacun et j'attends leur réponse. La victoire pour la France est au bout du chemin.
le 17 janvier 2022 Général (2s) Antoine MARTINEZ
Candidat à la présidence de la République
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