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Communiqué du général MARTINEZ




Le Premier ministre a déposé en procédure accélérée à l'Assemblée nationale, lundi 21 dans la soirée, un projet de loi instituant un régime pérenne de gestion des urgences sanitaires.


Ce projet de loi prévoit que «le Premier ministre peut, le cas échéant (...) subordonner les déplacements des personnes, leur accès aux moyens de transport ou à certains lieux, ainsi que l'exercice de certaines activités à la présentation des résultats d'un test de dépistage établissant que la personne n'est pas affectée ou contaminée, au suivi d'un traitement préventif, y compris à l'administration d'un vaccin, ou d'un traitement curatif


L'examen de ce projet de loi et notamment de cet extrait ne pouvait qu'inquiéter sérieusement tout citoyen quant à la possibilité que s'octroie le pouvoir exécutif de restreindre arbitrairement les libertés dans la mesure où certains déplacements pourraient être réservés aux seules personnes ayant été vaccinées. C'est bien ainsi qu'il faut comprendre l'objectif visé. Par ailleurs, l'analyse de l'ensemble du projet de loi montre que l'exécutif aurait ainsi tout pouvoir pour suspendre notre liberté en s'affranchissant du contrôle du Parlement. C'est inacceptable !


Devant les réactions virulentes et immédiates provoquées par ce projet considéré comme liberticide notamment sur les réseaux sociaux comme Twitter auxquelles il ne s'attendait pas, le gouvernement a été amené à reporter sine die ce texte, prétextant une mauvaise interprétation de sa démarche et en niant sa volonté d'instaurer une vaccination obligatoire.


Une question légitime doit cependant être posée : que cherche véritablement le pouvoir qui par cette démarche troublante a provoqué le doute sur ses intentions avec son lot d'interrogations ?

En effet, quelle crédibilité peut-on accorder à l'exécutif puisque le président de la République indiquait le 4 décembre que le vaccin ne serait pas obligatoire et qu'il se contredit avec ce projet de loi ? Par ailleurs, ayant perdu tout sens des libertés publiques et du principe même d'égalité, l'exécutif veut-il instaurer une discrimination entre vaccinés et non-vaccinés en créant des citoyens de seconde zone pour ces derniers ? N'oublions pas que le président de la République avait déjà rompu ce principe d'égalité en instaurant scandaleusement une discrimination entre actifs et retraités sur la CSG. D'autre part, quelle urgence y avait-il à déposer en procédure accélérée un tel projet de loi sur l'état d'urgence sanitaire, cet état d'urgence étant en vigueur jusqu'au mois d'avril 2021 ? Une telle précipitation ou plus précisément le choix du moment ne dévoile-t-il pas une intention politicienne maladroite consistant à profiter de la période des fêtes de fin d'année considérant que les Français occupés par les festivités et les vacances n'y prêteraient pas attention ? En outre, ce projet de loi ne confirme-t-il pas la dérive installée depuis l'instauration du quinquennat et particulièrement depuis la dernière élection présidentielle qui a transformé le Parlement en simple chambre d'enregistrement ? Les représentants de la Nation seraient d'ailleurs, dans ce projet de loi, ignorés par l'exécutif alors que l'un des rôles du Parlement est précisément de contrôler ce dernier. Enfin, ces mesures liberticides ne sont-elles pas contraires aux principes fondamentaux de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme de 1948 en son article 30 ?


Ce nouvel exemple du « en même temps » confirme l'amateurisme de ce gouvernement (« Soyez fiers d'être des amateurs » Emmanuel Macron), amateurisme derrière lequel se cache cependant des velléités dangereuses d'attaque des fondements de la démocratie. Les Français doivent donc rester vigilants. Cet épisode confirme également l'importance vitale des réseaux sociaux qui restent un outil redoutable d'efficacité pour mobiliser et mettre en lumière sans retard des informations ou des événements que les médias « omettent » de faire connaître. Ils ont, en effet, réussi à faire reculer (temporairement) le gouvernement.

Dans les circonstances présentes marquées par la crise sanitaire et ses conséquences sur la vie bouleversée des Français depuis près d'un an, le pouvoir exécutif, ayant choisi de gouverner par la peur instillée chez ces derniers avec l'aide des médias mainstream pour masquer ses échecs, légifère par le mépris et l'intimidation avec l'appui d'une représentation nationale se conduisant souvent en auxiliaire servile d'enregistrement. Le pouvoir politique semble avoir oublié la révolte des Gilets jaunes dans la phase la plus critique qui a failli tourner à l'insurrection en janvier 2019. Aujourd'hui, près de deux ans après, les rancœurs et la colère du peuple français, accumulées et renforcées par les conséquences de la pandémie dans leur vie de tous les jours, s'exacerbent chaque jour davantage. Nos dirigeants politiques seraient donc bien inspirés – si le retrait sine die de son projet de loi controversé n'était qu'une manœuvre dilatoire – de ne pas négliger le risque d'une réaction cinglante du peuple français qui se sent aujourd'hui privé de ses droits.


Général (2s) Antoine MARTINEZ

président des VPF

candidat à la Présidence de la République


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