L'intervention engagée ce matin par la Russie sur le territoire de l'Ukraine doit être condamnée.
Le déclenchement de ce conflit armé aurait pu être évité par la voie diplomatique car la guerre est toujours une source de souffrances extrêmes pour les populations civiles et compromet sérieusement l'avenir des relations entre les Etats concernés.
Mais les dirigeants des peuples européens ont manifestement été incapables de tirer les leçons de leur Histoire.
Des erreurs et des fautes ont été commises de part et d'autre depuis la fin de la Guerre froide et il faut bien admettre que si la responsabilité de la situation actuelle est partagée, celle de l'OTAN adoptant une stratégie offensive avec une volonté d'expansion continue vers l'Est et donc jusqu'aux portes de la Russie semble avoir été prépondérante.
« Les responsables des guerres ne sont pas ceux qui les déclenchent, mais ceux qui les rendent inévitables » (Montesquieu)
Aujourd'hui, la France doit refuser cette spirale et prendre rapidement l'initiative de se poser en médiateur dans ce conflit. Elle ne pourra cependant le faire efficacement qu'en ayant le courage de retrouver une certaine indépendance dans l'analyse et dans les propositions à présenter dans l'intérêt de la paix sur le continent européen.
L'organisation, à son initiative, d'une conférence de paix permettrait un règlement de paix durable de ce conflit en s'appuyant sur les accords de Minsk totalement ignorés jusqu'à ce jour et en déclinant et en privilégiant quelques mesures indispensables parmi celles établies :
- Cessez-le-feu et retrait des troupes russes,
- Refus de l'admission de l'Ukraine à l'OTAN,
- Statut d'autonomie pour le Donbass,
- Retrait des sanctions.
Il faut retrouver le chemin de la réconciliation entre les nations européennes qui ne manquent pas de défis à relever au cours de ce XXI ème siècle ni de menaces pesant sur leurs intérêts.
Le 24 février 2022 Général (2s) Antoine MARTINEZ
candidat à l'élection présidentielle
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